Question écrite : report des soldes d’hiver

Mme Annie Genevard attire l’attention de M. le ministre de l’économie, des finances et de la relance au sujet de la période des soldes d’hiver. En raison de la fermeture des commerces de proximité suite au confinement décrété le 30 octobre 2020, les stocks des commerçants sont quasiment intacts en cette période de fin d’année. Tout comme le report de la date des soldes d’été a été bénéfique pour les commerçants, Mme la députée relaie la demande des associations de commerçants qui souhaitent que la date de lancement des soldes d’hiver soit reportée au 20 janvier 2021 pour une période de 4 semaines. Aussi, elle souhaite savoir si le Gouvernement envisage un report des soldes d’hiver.

Question écrite : Avenir de la ligne d’écoute 3919

Mme Annie Genevard attire l’attention de Mme la ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l’égalité des chances sur l’avenir du 3919, ligne d’écoute nationale Violences Femmes Info. En France, 200 000 femmes sont victimes de violences chaque année et une femme meurt tous les deux jours sous les coups de son conjoint ou ex conjoint. En 2019, 146 femmes sont décédées à la suite de violences conjugales.

Aujourd’hui, alors même que la parole se libère dans notre société, la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF) et d’autres associations engagées contre les violences faites aux femmes s’interrogent quant au lancement d’un marché public pour la ligne 3919. En 2018, la FNSF a recensé plus de 66 824 appels qui ont permis aux femmes victimes de violences conjugales de trouver du soutien et de l’aide face à leur douloureuse situation.

Ainsi, il semble inquiétant que l’ensemble de ce réseau organisé et efficace soit anéanti par la mise en concurrence liée à un marché public. Malgré le fait que cette proposition a pour but d’envisager une extension de l’écoute 24 heures sur 24, elle souhaite alerter le Gouvernement sur cette mesure qui pourrait fragiliser ce dispositif essentiel pour toutes les femmes.

Ouvrons les commerces de proximité

Aujourd’hui sur LCI depuis ma circonscription j’ai expliqué pourquoi il fallait absolument que le gouvernement revienne sur sa décision de fermeture des commerces de proximité.

Emmanuel Macron et le gouvernement ont pris une mauvaise décision. Ils doivent entendre la détresse des commerçants et la colère des maires qui se battent pour revitaliser les centres villes.

Islamisme : l’urgence réclame des actes, sans arrière-pensées électorales.

La loi annoncée sera l’épreuve de vérité

Les islamistes sont en guerre contre notre liberté la plus sacrée : la liberté de penser. Nous le savons depuis le 7 janvier 2015. Le temps de la prudence est révolu.

À Conflans, les islamistes ont franchi une étape supplémentaire en touchant à ce qui constitue l’essence même de la France : l’éveil des jeunes consciences à l’esprit critique, à la liberté d’expression face au fanatisme religieux et à l’intolérance. Je me suis consacrée à cette mission pendant vingt ans. Elle est fondatrice.

L’école forme des esprits libres. La France est le pays des citoyens libres. C’est cela que veulent détruire les islamistes infiltrés dans toutes les strates de notre société, l’école, le milieu associatif, le monde politique et parfois même la presse.

Il y a urgence. Une loi uniquement ciblée sur la défense de la laïcité ne suffira pas. Un plan d’envergure doit être déployé pour traquer l’influence des islamistes partout où elle recherche et forme ses exécutants. Seule une réponse ferme du gouvernement protégera et encouragera l’engagement des musulmans dont la religion est dévoyée par les terroristes.

Les mesures à prendre sont connues :

  • identifier précisément tous les lieux de cultes, les surveiller et les fermer dès qu’ils enfreignent la loi ; 
  • exiger que les imams respectent nos lois républicaines ;
  • expulser les étrangers liés aux mouvances islamistes ;
  • enrayer la visibilité de l’islamisme là où il s’insinue sous couvert de liberté individuelle (port du voile en périscolaire et à l’université) ;
  • sanctionner immédiatement ceux qui s’en prennent aux représentants et aux piliers de l’État (forces de l’ordre et de la sécurité, enseignants…). Ils doivent être protégés ;
  • donner priorité à l’enseignement de la culture française dans son essence même (maîtrise de la langue et des fondements de notre pensée) ;
  • tarir l’immigration incontrôlée afin de permettre l’assimilation des étrangers au lieu de les abandonner à un communautarisme dont se nourrit l’islamisme…

Ces propositions, et bien d’autres, ont été faites depuis longtemps par Les Républicains. Ne pas vouloir les entendre relève de calculs électoraux coupables face à l’urgence. La loi annoncée sera l’épreuve de vérité pour le pouvoir.

SSIAD : question écrite

Mme Annie Genevard attire l’attention de M. le ministre des solidarités et de la santé quant au décret du 19 septembre 2020 relatif au versement d’un complément de traitement indiciaire aux agents des établissements publics de santé, des groupements de coopération sanitaire et des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes de la fonction publique.

Le décret exclut de son champ d’application les agents des établissements et des services sociaux et médico-sociaux. Il exclut les agents des services de soins infirmiers à domicile (SSIAD), même ceux qui sont annexés à des établissements de santé. Or, chaque jour ces agents permettent à des personnes âgées ou des personnes en situation de handicap de rester à leur domicile. Ils ont également été en première ligne lors de la crise sanitaire en continuant à accompagner les personnes les plus fragiles. Leur dévouement a été exemplaire.

Il est injuste qu’ils se voient privés du complément de traitement indiciaire prévu par le décret alors même qu’ils exercent des missions similaires à celles de leurs collègues qui travaillent au sein des Ehpad et qu’ils sont membres de la fonction publique hospitalière. Cette différence de traitement créera de façon inévitable des situations conflictuelles au sein des établissements.

Face à l’incompréhension de ces professionnels au regard de cette disposition, elle souhaite alerter le Gouvernement quant à cette différence de traitement.

Réponse publiée le 24 novembre 2020 :

L’accord signé par les partenaires sociaux le 13 juillet 2020 à la suite du Ségur de la santé vise explicitement les établissements de santé et les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) publics et a également vocation à s’appliquer dans les mêmes types d’établissements du secteur privé.

C’est bien pour ces professionnels de santé qu’une action immédiate était requise, qui permet une revalorisation « socle » des rémunérations. Il s’agit d’attribuer un complément de traitement indiciaire, ou son équivalent pour les agents contractuels, pour les agents exerçant leurs fonctions dans les établissements publics de santé et les EHPAD, avec pour résultat à terme une augmentation des salaires de 183€ nets par mois. Cette mesure prend effet en deux étapes : un complément de traitement indiciaire de 24 points d’indice ou 90€ nets qui a été versé à compter du 1er septembre 2020, puis 25 points ou 93€ nets dont le Premier ministre a récemment annoncé qu’ils seront versés, de façon anticipée, au 1er décembre 2020 au lieu du 1er mars 2021.

Concernant les autres types d’établissements ou de services, le Gouvernement n’ignore pas les situations que les professionnels vivent au quotidien. Si les partenaires du Ségur de la santé ont souhaité une mise en œuvre prioritaire pour les établissements de santé et les EHPAD, la question des établissements sociaux et médico-sociaux a été abordée. Un temps d’expertise complémentaire a été jugé nécessaire.

En tout état de cause le souhait est d’éviter que des écarts de rémunération trop forts se creusent entre professionnels à la suite de cette revalorisation ambitieuse des agents et des salariés des établissements de santé et des EHPAD. C’est pourquoi, conformément à l’accord du 13 juillet 2020, qui mentionne qu’un « travail spécifique devra être conduit sur la situation particulière des agents et des salariés des établissements et services médico-sociaux », le ministre des solidarités et de la santé a demandé à ses services de faire un point complet de la situation au sein de ces établissements, pour initier ce travail au plus tôt, comme il s’y était engagé.

Par ailleurs, les salariés et agents des établissements sociaux et médico-sociaux bénéficieront, quel que soit l’établissement employeur, des revalorisations ciblées des grilles de rémunération de certains personnels soignants, des filières médicotechniques et de rééducation et de la reconnaissance de leurs spécificités, comme l’accord du 13 juillet le prévoit.