Urgences de Pontarlier : la nécessité de prendre des mesures immédiates

Photo – Copyright Bertrand Joliot, L’Est Républicain

A l’image de nombreux élus du Haut-Doubs qui ont sollicité la direction régionale de l’ARS, Annie Genevard, Députée du Doubs, Vice-présidente de l’Assemblée nationale, a récemment alerté la Ministre des solidarités et de la santé au sujet du service des urgences de Pontarlier.

La situation est particulièrement tendue en raison d’un manque de personnels et de locaux inadaptés.

Ce service enregistre depuis 2011 une augmentation de 30% de son activité, les patients venant d’un secteur géographique de plus en plus vaste. Un secteur rural et situé en zone de montagne où les conditions de transport peuvent parfois être très difficiles.

La Députée rappelle les dispositions en vigueur issues de la loi « montagne » du 28 décembre 2016 qui précise notamment :

–         Que le schéma régional de santé doit comporter un volet consacré aux besoins de santé spécifiques des populations des zones de montagne, notamment en termes d’accès aux soins urgents et d’évacuation de blessés sur les pistes de ski, et tenant compte des spécificités géographiques, démographiques et saisonnières de ces territoires,

–         Un accès aux soins dans des délais raisonnables.

Elle a demandé à Madame la Ministre que des mesures immédiates soient prises pour renforcer l’organisation de ce pôle et notamment la nuit.

Parent 1 – Parent 2 : une décision affligeante !

Les députés de la majorité LREM ont adopté hier un amendement obligeant à remplacer les mentions « père » et « mère » des documents scolaires par « parent 1 » et « parent 2 ». Selon Jennifer de Temmerman, auteur de cet amendement soutenu sur le fond par le rapporteur et le gouvernement, cette modification, dont il est par ailleurs évident qu’elle ne relève pas du domaine de la loi, vise à rompre avec un modèle familial « arriéré ». Doit-on rappeler que ce modèle « arriéré » est celui de l’immense majorité des enfants qui peuvent effectivement nommer leur père et leur mère ? Pourquoi employer de tels propos inutilement blessants et excessifs ?

Que dire par ailleurs à ces enfants qui, en raison de cette initiative malheureuse, se verront injustement privés de la possibilité de nommer dans ces actes leurs parents pour ce qu’ils sont : leur père et leur mère ? Et, s’agissant du couple parental, comment arbitrer le choix numérique entre les deux ? Qui sera le parent 1, qui sera le parent 2 ? La hiérarchie numérique étant ce qu’elle est, ne risque-t-on pas de réintroduire une inégalité entre les parents que la loi du 4 juin 1970 relative à l’autorité parentale avait supprimée ?

En réalité, nul n’est dupe, cette mauvaise décision, inscrite dans la logique initiée par la gauche, prépare le terrain aux projets de la majorité en matière d’assistance médicale à la procréation. Qu’il s’agisse d’en ouvrir la possibilité aux couples de femmes ou aux femmes seules, ces projets conduiront en effet à l’effacement du père et des catégories sexuées de la filiation au profit d’une parenté neutre et unisexuée. Ainsi, sur cette question comme sur de nombreuses autres, le parti d’Emmanuel Macron s’affirme un peu plus chaque jour comme le continuateur du parti socialiste. Dépourvu de tout ancrage dans la réalité et incapable, par ce fait, de régler les véritables problèmes des Français, il s’évertue à en créer de nouveaux par pure idéologie. Ce comportement ne mérite qu’un qualificatif : il est affligeant !


Santé : Des avancées en faveur des territoires

Annie Genevard, Députée du Doubs, Vice-présidente de l’Assemblée nationale se félicite de l’adoption par les députés d’un amendement déposé sur la proposition de loi « Urgence et désertification médicale » qui prévoit d’associer davantage les parlementaires aux décisions des Agences régionales de Santé.

Actuellement les députés et sénateurs ne sont pas associés aux actions des Agences régionales de santé alors même qu’ils jouent un rôle dans le contrôle de la bonne application des politiques publiques.

Les parlementaires possèdent une connaissance précise des besoins des territoires. Cette proximité est essentielle afin de pouvoir adapter les questions de santé aux problématiques locales, très différentes selon les territoires (par exemple en matière d’urgence, de démographie médicale…).

Par des amendements et une proposition de loi, Annie Genevard demande depuis plusieurs mois cette avancée en précisant que « les questions de santé sont extrêmement importantes, elles rythment la vie quotidienne de nos concitoyens. Il est nécessaire que les parlementaires puissent avoir une action efficace sur ces sujets ».

Enfin, la Vice-présidente informe de l’adoption sur le même texte d’un amendement lié aux difficultés que rencontrent beaucoup de personnes afin de trouver un médecin traitant.  Cette situation laisse le patient seul face au système de santé.

L’amendement offre la possibilité aux citoyens vivants dans des zones caractérisées par une offre de soin insuffisante, comme cela est souvent le cas en zone rurale et/ou de montagne, de saisir le conciliateur des caisses d’assurance maladie afin qu’un médecin traitant disponible puisse être proposé. 


TGV Lyria dans le Haut-Doubs : Mobilisation générale !

Annie Genevard, Députée du Doubs, Vice-présidente de l’Assemblée nationale, a écrit cette semaine à la Ministre des transports et au Président de la SNCF afin de les alerter quant à l’éventuelle suppression d’un aller-retour Paris-Lausanne via Frasne, qui pourrait intervenir en décembre prochain.

Elle précise que « cette décision de la Société Lyria, filiale de SNCF, serait totalement préjudiciable pour la population locale ».

En effet, si la décision est validée il ne sera proposé plus que trois allers-retours au lieu de quatre actuellement en direction de la capitale. L’inquiétude de la population du Haut-Doubs est grande.

La vice-présidente précise que « cette décision serait, en outre, contraire aux missions qui ont été confiées à la SNCF par la loi « pour un nouveau pacte ferroviaire » qui a été votée au parlement en juin dernier ». Elle a également demandé audience au Président de la SNCF.

Enfin, elle précise qu’elle a pris contact avec la Présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté pour que tous les élus locaux, de toutes les familles politiques, puissent travailler ensemble sur ce dossier très important pour la défense de la mobilité dans notre zone rurale et de montagne.

Annie Genevard au coeur des territoires

Annie Genevard, première Vice-présidente de l’Assemblée nationale, députée du Doubs, a profité de la suspension des travaux du parlement pour aller à la rencontre de la population et des élus locaux dans les cérémonies de voeux et dans les communes rurales de sa circonscription.

Chaque semaine au cœur des territoires, Annie Genevard s’est rendue début janvier à Villeneuve d’Amont, commune victime de plusieurs incendies l’été dernier, mais également à Arc sous Montenot, Villers sous Chalamont, Métabief, Touillon et Loutelet, Saint Antoine, Petite Chaux, Le Crouzet, Chapelle des Bois et Chaux Neuve.

Elle a également assisté aux cérémonies de vœux des maires de Pontarlier, Doubs, Les Hôpitaux Neufs, Malbuisson, Etalans et les vœux de la Communauté de communes de Montbenoît à Arc sous Cicon.

Ces nombreux déplacements, qui se poursuivent tout au long de l’année, ont permis à la députée d’échanger avec les habitants et les élus de ces villages. Les échanges constructifs et intéressants auxquels elle a participé lui permettent d’alimenter sa réflexion en vue des prochains débats parlementaires. Les Français portent des revendications légitimes et ils doivent être entendus par la majorité. C’est le cœur de l’action d’Annie Genevard en tant que députée et représentante du Haut-Doubs.

Les maires ont également interpellé la députée sur le devenir des petites communes, les difficultés liées aux baisses des dotations et à la loi NOTRe. Elle leur a rappelé son attachement à l’échelon communal et son soutien aux petites communes.

Elle poursuivra tout au long du mois de janvier ces déplacements avec notamment les cérémonies de vœux des Maires de Montlebon, La Chenalotte, Morteau… avant la soirée de présentation de ses vœux le 24 janvier prochain.

Annie GENEVARD demande un débat suivi d’un vote au Parlement sur le Pacte mondial de l’ONU sur les migrations.

Le Pacte mondial sur les migrations préparé sous l’égide des Nations-Unis doit être soumis à la signature des Etats-membres lors de la conférence intergouvernementale qui se tiendra à Marrakech les 10 et 11 décembre prochains.

Loin de constituer une réponse adéquate et efficiente au défi migratoire auquel est confrontée l’Union européenne, de nombreuses mesures contenues dans ce Pacte comme l’instauration d’un véritable droit à la migration, l’accès immédiat garanti aux prestations sociales ou la promotion imposée du multiculturalisme sont largement contestables. Elles vont constituer un mauvais signal contribuant à alimenter des vagues migratoires propres à déstabiliser de nombreux Etats sur le continent européen comme sur d’autres continents.

Chaque jour, la liste des pays qui ne signeront finalement pas ce Pacte s’allonge, en particulier parmi les Etats-membres de l’Union européenne.

Prenant prétexte qu’il s’agirait d’un texte présenté comme juridiquement non contraignant, le gouvernement français n’en a pas saisi le Parlement pour en débattre avant sa signature, pas plus qu’il ne semble vouloir le faire ultérieurement.

Pourtant, malgré leur caractère non contraignant, les dispositions contenues dans le Pacte auront vocation à constituer le socle des politiques publiques des Etats signataires, ouvrant potentiellement la voie à l’adoption de textes contraignants au plan international.

Alors que plusieurs autres parlements nationaux des Etats de l’Union, dont le Bundestag jeudi 30 novembre, ont été amenés à se prononcer préalablement pour définir la position de leur pays quant à la signature du Pacte, le Parlement français ne saurait être privé de débattre de son contenu mais aussi des fractures importantes qu’il créé au sein de l’Union européenne.

Annie GENEVARD demande au Gouvernement de prendre, sans délai, l’initiative d’organiser, sur le fondement de l’article 50-1 de la Constitution, un débat au Parlement suivi d’un vote sur le Pacte mondial de l’ONU sur les migrations.

Naissance d’enfants génétiquement modifiés : une réponse solennelle est urgente

A l’occasion du second sommet international sur la modification du génome à Hong Kong, le chercheur chinois He Jiankui a annoncé la naissance de deux jumelles issues d’embryons génétiquement modifiés par utilisation de la méthode Crispr/Cas9 autrement nommée « ciseaux moléculaires ». Quels que soient les espoirs placés dans les perspectives thérapeutiques associés à cette technique, cette expérimentation hasardeuse, véritable essai d’homme, ne saurait rester sans réaction

D’abord, à l’heure actuelle, le chercheur ne peut en effet pas garantir que les modifications génétiques apportées aux embryons n’entraîneront pas de conséquences imprévues, au préjudice de ces deux enfants. Il n’est pas non plus possible de garantir l’absence de risque pour la propre descendance de ces enfants.

Ensuite, au-delà de la question du risque, l’utilisation de cette technique pourrait s’inscrire dans les visées transhumanistes d’augmentation de l’homme.

Pour prémunir l’humanité contre ces périls, nous devons, dans la loi française, affirmer explicitement la prohibition de l’utilisation de la technique des ciseaux moléculaires ou de toute autre modification du génome au stade embryonnaire. A l’échelle internationale, la France doit prendre l’initiative d’un nouveau Protocole additionnel à la Convention sur les droits de l’homme et la biomédecine dite Convention d’Oviedo pour interdire solennellement et universellement cette pratique.

Annie GENEVARD (LR) appelle le Gouvernement à mettre en place des Etats Généraux sur le harcèlement scolaire.

A l’occasion de la journée contre le harcèlement scolaire jeudi 8 novembre, Annie GENEVARD, vice-présidente de l’Assemblée nationale, secrétaire générale des Républicains et députée du Doubs appelle le Ministre de l’Education à mettre en place des Etats Généraux contre le harcèlement scolaire. De tragiques faits divers nous rappellent régulièrement la persistance de ce fléau.

Ces Etats Généraux seraient l’occasion de donner la parole aux personnels mais aussi aux victimes, aux élèves, et à leurs parents. Alors que, année après année, les plans se succèdent sans parvenir à éradiquer le harcèlement scolaire, l’objectif de ces échanges serait d’associer tous ces acteurs afin de faire le bilan de ces plans, d’identifier les causes de la persistance du harcèlement en dépit de l’action des pouvoirs publics et de renouveler l’approche afin d’en améliorer réellement l’efficacité.

Chacun des maillons de la chaîne doit se sentir pleinement responsable et totalement impliqué. Nous avons le devoir moral de tout faire pour endiguer concrètement le harcèlement scolaire. Ce phénomène peut broyer des vies : nous n’avons pas le droit de détourner le regard et de laisser les victimes et les familles esseulées.

Depuis de nombreuses années, Annie GENEVARD est mobilisée sur le sujet. En tant que Maire de Morteau (2002-2017), elle avait mis en place une sensibilisation par le théâtre des élèves, qu’ils soient victimes, auteurs ou témoins.

Nora FRAISSE, mère d’une victime de harcèlement, s’est engagée à donner une conférence sur ce thème dans la circonscription de la députée.

Une grande République ne peut pas laisser souffrir ses enfants au sein de l’école où, précisément, ils devraient se sentir protégés.